Le petit flambeau

L'Autriche vue par un universitaire français…

Un bal qui donne la nausée

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Version en ligne sur rue89 « Autriche : qui sont ces fachos avec qui Marine Le Pen est allée danser ? » , plus de 70 000 visiteurs 🙂

Comme en 2010 et en 2011, encore un article sur le bal WKR… espérons que ce soit le dernier !

En Autriche, la tradition des bals témoigne d’une splendeur passée, liée à l’Empire austro-hongrois. Il y a le Bal de l’Opéra bien sûr – le plus connu –, mais aussi le Bal des chasseurs, le Bal des juristes, des médecins, des sous-officiers… et encore, depuis 1952, celui de la Fédération des corporations pangermanistes (‘Burschenschaften’) qui regroupe chaque année la fine fleur de l’extrême droite européenne. Historiquement ces associations liées aux universités ont joué un rôle positif dans l’unification de l’Allemagne (1871) et dans la défense de la liberté d’expression. Seulement, avec la montée du nazisme, la plupart d’entre elles se sont mises au service du grand Reich… et en ont conservé l’idéologie ! En 1945, alors que les corporations les plus dangereuses étaient interdites en Allemagne, l’Autriche n’accomplissait même pas ces pas pourtant élémentaires vers la dénazification, alors qu’elle reprenait sa place dans le concert des nations en se présentant frauduleusement comme le pays « première-victime-du-nazisme ». Beaucoup d’Autrichiens oublient facilement c’est Hitler et non Beethoven qui était autrichien et que si l’Autriche représentait 8% de la population du Reich, les Autrichiens fournissaient 14% du personnel des SS, 40% du personnel des camps d’extermination… et 70% des services responsables de la logistique de la solution finale sous la direction d’Eichmann. (1) Ce n’est qu’en 1986, lors du scandale lié à l’élection de l’ancien officier de la Wehrmacht Kurt Waldheim à la présidence du pays (celui-ci avait été secrétaire général de l’ONU de 1972 à 1981), que des historiens ont pu se faire entendre et remettre en cause la thèse d’une Autriche simple victime.

Contrairement aux associations « d’anciens » ou aux fraternités étudiantes qui ont une longue tradition aux États-Unis, les Burschenschaften qu’on trouve en Autriche fonctionnent par cooptation, sans être dépendantes des universités. Une distinction est faite en Autriche entre les corporations où le duel à l’épée est pratiqué sans protection sur le visage (schlagende Burschenschaften – littéralement « corporations frappantes »), et celles où cette pratique barbare a été abolie. Ces Burschenschaften se sont non seulement développées en Autriche et le bal qui les rassemble toute est devenu au fil du temps le point de convergence de toute l’extrême droite européenne, véritable ventre fécond de la bête immonde. Que ce soit le Vlaams Belang belge, l’Ataka bulgare ou le Jobbik hongrois, tout ce petit monde semant la peste brune virevolte au son des violons dans la « Hofburg », le palais le plus prestigieux de la ville où réside le Président autrichien. Comment imaginer que ce lieu si représentatif du pouvoir autrichien puisse être loué à la crème des nazillons autrichiens ? Et bien c’est un effet intéressant du néolibéralisme et plus prosaïquement des privatisations entreprises dans le pays. C’est une compagnie privée qui gère les lieux, la ‘Wiener Kongresszentrum Hofburg Betriebsges.m.b.H.’ et – c’est bien connu – l’argent n’a pas d’odeur. Le chargé de presse expliquait avec candeur, comme c’est reporté dans cet article du quotidien Der Standard, « Ce bal fait partie des plus nobles qui ont lieu chez nous ; deux tiers des invités sont allemands. Il a lieu depuis des décennies et cela ne fait que trois ans qu’il y a cette excitation autour de ce bal. » Effectivement, l’extrême droite est tellement implantée dans la société autrichienne que jusqu’en 2009 ce bal ne donnait lieu à aucune protestation. C’est cette année-là que certains se sont rendu compte, par exemple, que cinq recteurs figuraient dans le comité d’organisation de l’édition 2008, dont Peter Skalicky, membre depuis 2003 du Conseil d’administration de l’École Centrale de Paris (recteur qui, encore en décembre 2009, remettait une décoration à un négationniste notoire). Rappelons que c’est en l’an 2000 que le parti d’un certain Jörg Haider (grand laudateur de la politique de l’emploi du Reich) est arrivé au pouvoir en Autriche. Ce n’est que six ans plus tard que l’extrême droite a quitté le gouvernement, sans pour autant perdre de sa popularité (contrairement à ce qu’espérait officiellement le chancelier Schüssel à l’époque). Aux dernières élections nationales (les législatives de 2008), l’extrême droite atteignait 28,5% des suffrages, score correspondant aux sondages actuels en Autriche.

Cette année, parmi les invités du bal de … une certaine Marine Le Pen, venue s’entretenir au passage avec le deuxième vice-président du Parlement autrichien, Martin Graf, du parti du sémillant leader Heinz-Christian Strache (41 ans), successeur de Haider (décédé en 2008 suite à un accident lorsqu’il conduisait avec 2g d’alcool par litre le sang).

Martin Graf fait bien partie d’une de ces nombreuses corporations « frappantes », dont les membres, forcément masculins, se reconnaissent en général par leur cicatrice au visage. La Burschenschaft Olympia à laquelle Graf appartient, et qui perdure depuis 1859, est devenue un groupement ouvertement néo-nazi. Ils se sont notamment illustrés en invitant en 2005 un négationniste notoire, David Irving, pour une soi-disant « conférence » (Irving dut rester plus longtemps que prévu en Autriche puisqu’il y fit treize mois de prison !). Sur leur site, on lisait il y a peu « En tant qu’Allemand, on peut être fier de bien des choses. C’est là que l’expression ‘n’oublions jamais’ prend tout son sens. ». Car cette année, si dans la plupart des pays ont commémore le 27 janvier le 67ème anniversaire de la libération d’Auschwitz, les plus représentants de l’État autrichien ont préféré, plutôt que de se recueillir ou de débusquer les anciens nazis qui restent dans le pays, autoriser ce rassemblement de fachos (dénomination aussi concise que précise).

Précisons ici que Martin Graf a été élu à son poste en 2008 avec les voix des deux partis qui président actuellement aux destinées de l’Autriche, le SPÖ des sociaux-démocrates et l’ÖVP des conservateurs chrétiens. Pire encore, le bureau du Président Heinz Fischer (SPO) a fait savoir la présidente du Parlement, Barbara Prammer, allait remettre elle-même à Strache une des plus hautes distinctions honorifiques du pays, la « grande décoration en or avec étoile ». Bien que ce dernier se soit indigné contre les distributions généreuses de titres honorifiques, il a annoncé qu’il avait accepté cette décoration car, dans son cas, « c’était bien mérité ». Il estime même qu’il aurait dû être décoré, après dix ans d’activité parlementaire et non quinze.

Et l’Europe-garante-de-la-démocratie-sur-le-continent, comme réagit-elle ? Rien ! En l’an 2000, il y avait bien eu quelques petites sanctions mais depuis, il y a eu les percées de partis similaires en Italie, aux Pays-Bas, en Bulgarie, en Lettonie, en Suisse… et bien sûr en Hongrie. Les organisations internationales comme l’Unesco ne sont pas plus réactives… au contraire ! A la mi-janvier, la commission autrichienne a décidé de placer la tradition des bals au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Après tout pourquoi pas ? Seulement, dans la liste des bals représentatifs, on ne trouvait pas le bal de l’opéra… mais le bal WKR des fachos ! Devant le tollé suscité, l’Unesco n’a rien trouvé de mieux que de retirer tous les bals, alors qu’il aurait été simple de n’en enlever qu’un. Alors il reste les citoyens et le monde politico-associatif. Vendredi 27 janvier au soir, environ 6000 personnes se sont réunies par -2°C pour protester. Au moins, cette année, les manifestations étaient autorisées (en 2011 la police quadrillait la capitale pour que les néonazis et leurs amis puissent se rendre au bal tranquillement, les demandes de manifestations déposées avaient été rejetées). Vendredi dernier, des associations très diverses appelaient à y participer, qu’il s’agisse d’organisations politiques (les sociaux-démocrates et les verts), confessionnelles (juives et catholiques) ou d’ONG comme SOS Mitmensch ou Zara (qui militent respectivement auprès des étrangers sans papiers ou contre le racisme).

Malheureusement, les tambours des manifestants étaient loin de perturber les valseurs, confortablement protégés par les forces d’un ordre qui semble en Autriche bien établi. Le lundi 30 janvier, on lisait encore dans la presse autrichienne que lors de ce bal, M. Strache avait estimé que c’étaient les membres des Burschenschaften qui étaient victimes de persécutions, ajoutant « Nous sommes les nouveaux Juifs ». Selon lui, le petit feu de Bengale déposé dans la nuit de vendredi à samedi devant les locaux d’une de ces corporations rappelle « la Nuit de cristal » ! Tentant de justifier l’ignoble parallèle établi par le leader de son parti, l’ancien député du FPÖ Klaus Nittmann a affirmé que « les entreprises qui travaillent pour ce bal se voient coller des étoiles juives ». Voilà autant de propos qui rappellent ceux de Jean-Marie Le Pen. Marine serait-elle venue dans la capitale historique de la psychanalyse pour y chercher son père ? Avec MM. Strache ou Graf il reste à espérer que lors du bal elle n’ait pas trouvé son prince charmant.

Mise à jour 31/1 à 14h : devant l’émoi suscité par les propos de M. Strache (« Nous sommes les nouveaux Juifs »), le président autrichien Heinz Fischer a décidé d’annuler la décoration qu’il avait attribuée quelques jours auparavant au leader de l’extrême droite.

Sources:


(1)  David Art, The Politics of the Nazi Past in Germany and Austria, 2005, Cambridge University Press, p. 43.

28 janvier 2012 - Posted by | Uncategorized | , , , , , , , , ,

18 commentaires »

  1. Ah, le ventre fécond de la bête immonde…

    Commentaire par yl | 28 janvier 2012 | Réponse

  2. Vous êtes ignoble dans vos propos !!! En plus d’être arrogant, vous manquez de respect !!! Vous croyez peut être au petit monde des balais communistes, avec la jeunesse de l’extrème gauche et ses caricatures staliniennes !!! Vous croyez que ce serait l’idéal ? Hitler était végétarien, alors tous les végétariens sont des néo- nazis !!! Vous parlez de certaines choses que vous ne connaissez pas !!! C’est vous qui êtes une personne dégueulasse ! vous êtes à gerber ! vous êtes immonde ! vous êtes très peu cultivé, donc débile !

    Commentaire par antobou | 29 janvier 2012 | Réponse

    • Sur le végétarisme d’Hitler, la question n’est pas vraiment tranchée (http://en.wikipedia.org/wiki/Adolf_Hitler%27s_vegetarianism). Le reste (insultes diverses) relève de la bave du crapaud…

      Commentaire par segalavienne | 29 janvier 2012 | Réponse

      • Oh mais j’insulte comme vous le faites. Certes cela ne sert à rien, mais que faites vous comme ces autres gauchistes ? Si ce n’est que insulter, critiquer, être plus meilleur que les autres ! Vous ne faites que critiquer des personnalités qui ne sont pas de votre bord, comme le font tous les journalistes français, car vous êtes de gauche, et cela se voit très bien. La bête immonde ? Oui, hitler était une bête immonde et bien content qu’il soit mort. Staline ? Oui aussi une bête immonde avec sa doctrine socialo communiste qui a fait des millions de morts !! Mais cela vous n’en parlez pas ! Tiens vous préférez soutenir ces arrivistes gauchistes qui ne cessent d’hurler leur haine et soutenir à la fois un régime totalitaire !!! Pour moi, je conçois les choses différemment : C’est pas parce qu’on est nationaliste qu’on est facho, ou hitlérien ! Petit rappel quand même : Hitler prônait une doctrine socialiste et non de droite ! Alors, c’est bien beau d’insulter (comme je l’ai fait) des personnes qui défendent l’intérêt d’un pays, mais regardez vous, révisez votre histoire, car selon moi, vous avez beaucoup à apprendre !!!!!!!!!!!!!!! Vous savez la bave du crapaud ne cesse de couler, lorsque la crachat de haine se répand !

        Commentaire par antobou | 29 janvier 2012

  3. Vous avez grand mérite à vivre dans un pays qui correspond si peu à votre éthique.
    Notez bien, qu’en France nous avons aussi une population tout aussi critique.
    Tout comme elle, vous rêvez sans doute de réformer à votre image les institutions de votre pays d’accueil.
    J’ose espérer qu’il se trouvera toujours des citoyens pour vous recommander au minimum un peu de respect au mieux de poursuivre l’expérience de l’expatriation vers des pays correspondant mieux à votre idéal de société et de civilisation.
    Personnellement je ne vous pleurerai pas.

    Commentaire par jedimorocon | 29 janvier 2012 | Réponse

  4. Vous jouez sur les mots : « Oh la bête immonde ! » « oh, le ventre de la bête immonde  » « Facho » « Nazi » « Hitler » « dénazification » !!!!!!!!! Vous vous expatriez dans un pays en voulant adopter votre opinion socialo communiste ! Et bien là vous avez du culot !!!! Non seulement, je vous conseille d’aller en Corée du Nord, comme tous les manifestants de l’extrème gauche, et vous serez très agréablement accueillis, et de réapprendre l’histoire de votre pays d’accueil, comme celui de la France !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Commentaire par antobou | 29 janvier 2012 | Réponse

  5. J’ai parcouru votre blog pour vous rendre la politesse d’avoir lu le mien, et l’impression que j’ai, et que vous n’aimez pas vraiment l’Autriche.

    C’est là tout le problème, personnellement je viens faire du ski dans ce beau pays chaque année, mais j’aime aussi son peuple, sa culture et son histoire.

    Si vous n’aimez pas l’Autriche, il ne faut pas y vivre!

    Pourquoi vous auto-flageller? C’est maso comme comportement…

    Commentaire par Bruno Lalouette | 30 janvier 2012 | Réponse

  6. Hum… mon pauvre Jérôme, je vois que toi aussi tu devras passer les prochains jours à nettoyer ton forum et je t’assure de ma solidarité. Quel mérite de crier la vérité au milieu des loups, et surtout de l’indifférence gravissime de nos amorphes sociétés…

    Commentaire par Blaise | 30 janvier 2012 | Réponse

  7. Texte juste et salutaire. Pour répondre à certains commentaires, il s’agit justement de considérer objectivement l’histoire et le présent de l’Autriche et de combattre le flou artistique que certains groupes politiques locaux aiment à entretenir pour mieux répandre leur fiel. Dénoncer l’extrême droite et ses manifestations ne relève pas d’une opposition gauchiste, mais d’un comportement citoyen démocratique, au-delà du traditionnel clivage SPÖ/ÖVP.
    Enfin, choisir un pays d’immigration, ce n’est pas fermer les yeux sous prétexte d’intégration. Française immigrée en Autriche, j’aime ce pays et sa culture. C’est bien pour cela que je rejoins l’auteur de cet article dans son indignation contre le bal WKR.

    Commentaire par bicou | 30 janvier 2012 | Réponse

    • Merci !

      Commentaire par segalavienne | 30 janvier 2012 | Réponse

  8. Je suis frappé de voir les réactions démesurées que peut provoquer un article, certes un peu (lol) critique, mais qui rend très justement compte d’une réalité extrêmement désagréable de l’Autriche contemporaine, qui est loin d’être seulement « un beau pays » où il fait bon faire du ski chaque année. On peut aimer l’Autriche (ce qui est mon cas) et ne pas accepter de semblables dérapages récurrents…

    Commentaire par Anonyme | 1 février 2012 | Réponse

  9. L’Autriche est sûrement un pays avec de magnifiques pays mais c’est aussi le pays d’origine d’Adolf Hitler, une vérité que beaucoup ne semblent pas vouloir qu’on leur rappele.
    Habiter un pays dans lequel on a immigré n’interdit pas d’avoir un regard critique sur celui-ci.

    Commentaire par Erchinoald | 1 février 2012 | Réponse

    • Bien dit !

      Commentaire par segalavienne | 1 février 2012 | Réponse

  10. Tout d’abord, Monsieur Segal, merci pour votre blog dont la lecture m’a régulièrement éclairé durant les neuf mois que le passais en Autriche, l’année dernière, à Vienne.

    Un séjour que j’ai vraiment goûté, sincèrement; la fameuse qualité de vie viennoise n’est pas un mythe, et la culture y a la part belle. Mais une inquiétude latente. Un arrière-goût désagréable. Comment, par exemple, à Vienne, accepter qu’à la fois une place et un boulevard portent le nom de Karl Lueger, maire de la ville au tournant des XIXème et XXème siècles, et dont la politique antisémite faisait l’admiration de Hitler?

    L’Autriche n’en a manifestement pas fini avec ses démons. Mais, aujourd’hui, existerait-elle sans eux? Je veux dire, « culturellement »? Cet inquiétant folklore – pardon pour l’euphémisme – ne fait-il pas partie de l’intérêt parfois morbide que suscite ce pays, à côté d’une carte postale « Sissi », d’un « Mozart Kugel » et de la reproduction d’un Schiele? N’est-ce pas ce stupéfiant contraste qui fascine des touristes en quête de vieille Europe? Frivolité, génie et barbarie? Ma question peut paraître choquante; elle est choquante, sans doute. Mais il me semble que le nuage de tags de votre blog, dans une certaine mesure, la pose également.

    Je n’ai pas fini de m’interroger…

    Commentaire par Scrameustache | 2 février 2012 | Réponse

    • Merci, cela me va droit au coeur. Je ne connais pas grand chose de mes lecteurs et suis content de ce type de retour et d’analyse. La question me parait pertinente… et je pense à Thomas Bernhard, Elfriede Jelinek…

      Commentaire par segalavienne | 2 février 2012 | Réponse

    • Aimer l’Autriche c’est aimer l’Histoire, aimer l’Histoire c’est chercher à comprendre ce qui pousse tout ou majorité d’un peuple à la haine d’un autre peuple.

      En 1848, sur l’exemple de la révolution française, les monarchies européennes ont basculé vers le libéralisme avec le soutien de peuples qui n’ont pas vraiment compris qu’ils se dépouillaient eux-mêmes en opérant un transfert du pouvoir vers des intérêts qui n’étaient pas les leurs.

      Le libéralisme est une idée de la gauche bourgeoise, qui en vendant le concept égalitaire pour tous, fait tomber frontières et réglementations pour mieux commercer et s’enrichir davantage avec le monde entier, et cette dérèglementation anarchique mène tout droit au chaos en ne profitant qu’a quelques uns, ce qui d’ailleurs se reproduit aujourd’hui.

      A ce jeu là, seuls ceux qui ont des relais commerciaux un peu partout dans le monde sont gagnants, c’est à dire une minorité…

      Il faut aussi avoir des amis ou de la famille dans les secteurs suivants, politique, banques, médias, droits, et là, la mise en coupe réglée et la manipulation de masse peuvent commencer…

      A force, il arrive un moment où la majorité qui s’est fait gruger et dépouiller, se met en colère!

      Ne jugez pas l’Histoire, essayez plutôt de la comprendre, vous comprendrez mieux les hommes, et comment des peuples éduqués en arrivent à faire une Shoa…

      Je vous conseille la lecture de ce livre écrit en 1899 par un journaliste français vivant à Vienne, tout ne doit pas y être vrai, mais tout ne peut pas y être faux non plus…

      http://www.scribd.com/doc/55717000/13/L-ENJUIVEMENT-DE-LA-SOCIETE-AUTRICHIENNE

      Commentaire par Bruno Lalouette | 2 février 2012 | Réponse

      • Faire référence à un texte émaillé de clichés antisémites éculés… pour « chercher à comprendre ce qui pousse tout ou majorité d’un peuple à la haine d’un autre peuple »? Bravo. Essayez plutôt « Place des héros », de Thomas Bernhard.

        Commentaire par bicou | 2 février 2012

      • Merci pour cette réponse aussi juste que concise !

        Commentaire par segalavienne | 2 février 2012


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