Homo Austriacus au cinéma
8ème rangée, places 17 et 18 ?
De la même façon qu’au restaurant l’addition n’est pas présentée de la même façon en France qu’en Autriche, la sortie au cinéma peut réserver quelques surprises aux Français ! A la caisse, on vous demande où voulez vous asseoir, avec par exemple « 8ème rangée, places 17 et 18 ? » En général, un écran vous montre où ces places se situent dans la salle. Du coup, on peut se retrouver avec des voisins partout, alors que la salle est à moitié vide, vous pouvez passer votre temps à vous lever pour laisser passer celles et ceux qui ont la place après la vôtre ; à la caisse, dans la queue, vous pouvez subir d’interminables discussions, si un groupe se décide pour le même film, pour savoir où ils veulent se placer. En plus, dans bien des cinés, le prix n’est pas le même selon les rangées ! Du coup, les délibérations peuvent aller bon train au sein du groupe et il ne faut pas être pressé. Sur ce point, je préfère le système français, le premier qui entre choisit où il s’assied !
Dans la même série « anthropologie culturelle pour les nuls »
Des reflets ‘rouge-blanc-rouge’ dans l’œil de l’ours
ou Le reflet du cinéma autrichien contemporain au festival de Berlin
Et si la sélection de films produits par un pays présent dans un des grands festivals internationaux pouvait nous parler de l’état du cinéma dans ce pays, voire de certains aspects de la société dudit pays ? Travaillant en Autriche sur les principaux festivals de cinéma en Europe (Cannes, Venise, Berlin), dans le cadre du projet européen EURO-FESTIVAL, je me suis livré à ce petit exercice à l’occasion de mon séjour en février pendant la Berlinale.
Le développement des coproductions témoigne de façon concrète de la mondialisation. Rares sont aujourd’hui les films non-européens (à l’exception des films étasuniens) qui sont uniquement produits par un pays. Parfois, on en vient à des situations gênantes, comme dans le cas du dernier film de l’Israélien Yoav Shamir, largement financé par l’Autriche, dont je me fis l’écho il y a peu. Deux séquences de ce films posent problème et risquent d’alimenter un antisémitisme local qui, hélas, n’a vraiment pas besoin de cela pour se développer. C’est aussi ce jeu des coproductions, d’autant plus important que le pays étudié est petit, qui m’a invité à aborder ce sujet.
La Mostra de Venise célèbre la fin du capitalisme triomphant

Hugo Chavez et Oliver Stone
Un article sur le Lion d’or décerné au film Lebanon, de Samuel Maoz
Passant une semaine à la Mostra de Venise dans le cadre du mon projet EURO-FESTIVAL, j’ai écrit un petit texte, « La Mostra de Venise célèbre la fin du capitalisme triomphant » paru ici sur nonfiction.fr (le 8 septembre).
Parmi la vingtaine de films vus jusqu’à présent (et non cités dans l’article ci-dessus), j’attire votre attention sur Lebanon, film israélien de Samuel Maoz. J’en sors tout juste, assez remué. L’action se passe entièrement dans un tank israélien, en 1982, au début de guerre du Liban. Les traumatismes, les crimes de guerre; l’utilisation du phosphore… ce film fait écho au désormais célèbre Valse avec Bachir (d’Ari Folman)…
En attendant la fin (le 12), voici déjà quelques photos de la Mostra.
Retour de Cannes
My official photos, for Euro-Festival (
)
De retour de Cannes où je travaillais pour le projet EURO-FESTIVAL, je vous propose trois textes rédigés avant, pendant et à la fin du festival, ainsi quelques photos personnelles :
- Billet rédigé à l’annonce de la palme d’or décernée au réalisateur autrichien Michael Haneke.
- Cannes, impressions à mi-parcours dans un festival plus cosmopolite que jamais.
- Recension de l’autobiographie de Gilles Jacob, « Au coeur du mythe Cannois », parue au premier jour du festival.
En bonus, quelques bribes de conversations entendues à Cannes
- Au petit supermarché à deux pas de la Croisette : « Si sur nos notes de frais y a écrit boissons, boissons, ça va pas le faire… »
- Deux beaufs friqués sur la Croisette, passé minuit, à propos d’un couple qu’ils viennent de croiser : « Un beau p’tit cul comme ça avec une racaille, c’est vraiment du gâchis ! » – Misogynie et racisme, bienvenue à Cannes ou bienvenue dans les Alpes-Maritimes ?
- Un jeune, bien avisé, à son pote : « Plus on s’approche du vieux-Cannes moins y aura de meufs ».
- Deux touristes, vers 15h, « Y fait plus chaud ici qu’à Marrakech ».
in memoriam Claude Langmann, dit « Claude Berri »
Claude Berri est mort.
Pierre Assouline lui a consacré un très bel hommage mais il y a un aspect qui n’est pas mentionné, c’est le rapport de Claude Berri au judaïsme.
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