Homo Austriacus porcinus
Les premières divinités connues étaient représentées dans l’art rupestre sous des formes animales, essentiellement au paléolithique supérieur. Aujourd’hui encore, des animaux font l’objet de cultes particuliers, sur tous les continents. Ainsi, à Paris, on peut assister chaque année, fin août ou début septembre, à la fête de Ganesh, le dieu à tête d’éléphant des hindous (cf. site officiel). En Autriche, dans un esprit à la fois syncrétique et animiste que tolère le catholicisme dominant, c’est le cochon qui est vénéré. En achetant ou offrant des petites figurines ou peluches représentant cet animal, les Autrichiens (comme les Allemands) entendent s’attirer les faveurs du Grand horloger et passer une « bonne année ». L’expression « avoir de la chance, avoir du ‘pot’ » se traduit d’ailleurs en allemand par « Schwein haben », littéralement « avoir du cochon ». A Vienne, entre le 27 et le 31 décembre, on trouve une profusion de stands où se vendent des « Glücksschweinderln », des petits cochons censés porter chance, car la moitié des Autrichiens achètent un tel talisman au Nouvel an. Lire la suite
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