L’histoire du braconnier ou « du fait divers au fait social »
Dans la nuit du 16 au 17 septembre, un homme force un barrage de police. Il est aussitôt pris en chasse, s’arrête, gare rapidement sa voiture en contrebas, sort son fusil, se met en position de tir et abat un policier. Il exécute de la même manière un homme de l’équivalent autrichien du SAMU, venu porter secours au policier. Il poursuit sa route avec la voiture du policier tué, se réfugie dans sa ferme, tue deux autres représentants des forces de l’ordre puis, complètement cerné, il se suicide.
Le lendemain un mot associé à « folie meurtrière » (Amok) ou « massacre » barre la une des journaux, c’est « braconnier » (Wilderer). Pourquoi accorder une telle importance à cette qualité de l’assassin. Visiblement, « braconnier » équivalait ici à « meurtrier », « pédophile » ou « violeur ». Beaucoup de morale et de pathos dans le terme. En France, la figure du braconnier est plutôt populaire, les plus cinéphiles se souviendront peut-être de la bonhommie du personnage de Marceau dans La Règle du jeu de Jean Renoir (1939). D’où vient alors la haine dont les braconniers semblent faire l’objet en Autriche ? Lire la suite
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