Rivalité de la mémoire et de l’oubli
A nouveau, voilà un invité sur ce blog, Louis-Albert Serrut, auteur réalisateur qui après avoir raconté ses impressions à la vue de l’une des tours de DCA conservées à Vienne, aborde ici un autre aspect de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Étonnements d’un touriste à Vienne – Rivalité de la mémoire et de l’oubli
Une amie m’a fait lire, inscrit à la craie sur le trottoir, Bechardgasse 23, dans le troisième arrondissement de Vienne, un texte en allemand. « In Gedenken an Bronia Lichtenstein liebevolle Mutter und Nachbarin, die heute den 11.10. im Jahr 1943 in Auschwitz ermordet wurde ». Sa signification est si transparente que sa traduction devient presque inutile : « A la mémoire de Bronia Lichtenstein, mère aimante et voisine qui aujourd’hui le 11 octobre en l’année 1943 a été assassinée à Auschwitz. »
Cette inscription qui rappelle le drame est un geste de mémoire qui refuse l’oubli. Retracée chaque année avec les mêmes mots à la date anniversaire, l’inscription manifeste la volonté de survivance de la mémoire de la déportée. Elle est un de ces événements que mentionnait Vladimir Jankélévitch dans son texte « L’imprescriptible » publié dans « La Revue administrative » de février 1965. Lire la suite
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