Du vin pour le sang, mais pas celui des partenaires d’Africain-e-s !
En Autriche, quand on donne son sang, on reçoit ensuite des saucisses (ici des « Debreziner« ) et parmi les boissons proposées on trouve… du vin rouge ! Est-ce à cause de l’emprise de la culture catholique (« Buvez, ceci est mon sang ») ? Mieux encore, pour les comptes ronds, on reçoit une bouteille d’un litre à emporter (j’en ai eu une pour mon 40ème). Étonnant, non ?
En dehors de ces aspects socio-anthropologiques, une polémique existe sur l’exclusion des homosexuels en raison des risques liés au HIV. Comme le montre ce document, les prostitué-e-s sont exclus mais pas les client-e-s… et les partenaires de personnes nées en Afrique ou à Haïti et arrivées en Autriche après 1977 sont également exclues. N’est-ce pas une stigmatisation ? Bien entendu, le don de sang n’est pas un « droit », mais ne pas pouvoir donner son sang parce que l’on a épousé un Africain-e, cela me semble un peu fort… Qu’en dites-vous ? Cf. sondage ci-dessous !
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Cher Jerome,
je donne mon sang régulièrement à Paris et on observe ici aussi l’exclusion des homosexuels pour ce genre de manipulation. Pour moi il s’agit tout simplement d’un aveux de faiblesse de la part du corps médical. En effet ils excluent les personnes « à risque » lors du don du sang afin de réduire au maximum l’éventualité de récolter un don contaminé qu’ils n’auraient pu détecter précisémment.
Voici pour mon point de vue.
Schönes Wochenende!
Anne-Sophie
Merci pour ce commentaire. La question est bien celle du risque et de l’exclusion voire de la discrimination/stigmatisation. Autant les stats montrent que la population homosexuelle masculine est plus touchée par le sida… autant je doute que l’on dispose de stats sur les partenaires d’Africain-e-s (et s’il y en a qu’elles corroborent cette hypothèse). Bon week-end aussi ! J
Portant ce serait une sage précaution d’exclure les partenaires d’africain-e-s. Et aussi les partenaires de partenaires d’africain-e-s.
Plus généralement, disons qu’on est à exclure si (1) on est partenaire d’africain-e-s ou si (2) on est partenaire de quelqu’un à exclure.
C’est récursif, c’est imparable.
Alors il faudrait exclure tous ceux (toutes celles) qui sont à exclure.
Cela fait pas mal de monde, mais ce n’est pas trivial car cela n’exclut pas tout le monde (ceux qui n’ont jamais eu de partenaire, par exemple).
Bon, le problème est que cela ne se voit pas sur le visage que l’on doit être exclu, ou pas (alors que les africain-e-s… Quoique certain-e-s soient peu coloré-e-s).
Et il y en a qui ne savent pas même pas qu’ils sont des exclus. Vous me direz avec les homosexuel-le-s, ce n’est pas évident non plus.
Bon, il vaudrait mieux exclure tout le monde.
Bon souffrant d’une maladie auto-immune de la thyroide je ne peux pas donner mon sang. Je crois que le plus sage est un depistage approfondi pour chaque personne désirant donner son sang et ensuite si le test est négatif et bien je ne vois pas le problème: chaque être humain peut donner son sang si il n’est pas porteur de maladie….
Le problème c’est ce qu’on appelle la « fenêtre », temps pdt lequel le test est négatif alors que le malade est en train de contracter la maladie, entre l’infection et la production d’anticorps détectés par le test. Doit-on prendre des risques en acceptant par exemple des homosexuels, sachant qu’il y a plus de chance qu’ils soient infectés – pour ne pas les discriminer au don -… ou pas.