Collisions « mortelles » dans le ciel franco-autrichien évitées de peu !
Notre fils Anton, cinq ans, après trois ans de Kindergarten en Autriche, deux semaines avant notre départ en vacances pour Paris.
– « On va prendre l’avion pour aller en France ? »
– « Oui, pourquoi ? »
– « Au Kindergarten, Anita et Michaela elles disent que quand on est mort, on va dans le ciel… »
– « Oui, elle disent ça, tu peux le croire, mais moi je ne crois pas ça. Au Kindergarten, ils croient en dieu, mais pas moi. Moi je crois que quand on est mort, on reste là où on est enterré, mais tu peux croire comme tu veux. »
– « Mais si les morts sont au ciel, c’est dangereux, avec les avions… Bing ! Moi je veux pas croire ça ! »
Les croix dans toutes les salles de classe, les messes de rentrée [oui oui, à l’école publique], c’est rien par rapport à cette forme insidieuse d’endoctrinement.
PS/ Pour info, l’image ci-dessus est tirée de la couverture d’un livre remarquable de Jean-Paul Gouteux, Apologie du blasphème : En danger de croire, préfacé par Marc Silberstein, Syllepse, 2006
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le chemin vers l’Europe est bien long mais, pas à pas, on doit y parvenir.
Une réaction sur votre fils et les défunts « dans le ciel ».
Je suis catholique pratiquant et pas une seconde je n’ai cru que les corps des défunts étaient ailleurs que dans leur tombe.
Je regrette que vous n’ayez pas donné une réponse plus « ouverte ». Je n’ose pas penser que vous voyez les choses de cette façon purement matérielle.
Quant à savoir ce qui peut exister après notre mort… c’est affaire de foi, autant dire d’incertitude et de confiance.
Bon courage pour vos contacts avec nos voisins autrichiens.